Michel Timoleonthos est né le 2 décembre 1928 à Chelles. Son père ébéniste grec, véritable patriarche voit d’un mauvais oeil le goût de Michel pour les arts et sa vocation précoce de devenir peintre.
Extrêmement doué, il s’exerce également à la poterie et à la sculpture et c’est sans ressource qu’il se dirige naturellement vers L’Art sacré.
Grâce à la reconnaissance de son art par les Bénédictins de la Pierre qui Vire qui l’ont beaucoup soutenu en lui achetant des toiles et en l’aidant dans la préparation d’une exposition à VÉZELAY, il affirme peu à peu son style et sa vision.
En octobre 1952 il écrit au Père Angelico SURCHAMP : « la sérénité que j’ai recherchée depuis le début de mon travail, je crois qu’elle est en moi ».
Il puise son inspiration dans son engagement religieux. D’un seul bloc, et absolu, son respect et son amour des autres est également sans mesure. Il ne supporte ni l’injustice, ni l’intolérance, ni la médiocrité.
À partir des années 60, le manque d’espace de son logement exigu le contraint à réduire la taille de ses toiles et à abandonner peu à peu l’Art sacré. Il garde malgré tout la même pureté, la même élégance du trait ainsi qu’une manière toute personnelle de faire chanter les couleurs.
Sa peinture profane porte aussi en elle un message d’espoir, un « hymne à la joie » et sa façon à lui de glorifier le beau.
Michel TIMOLEONTHOS meurt à Tarascon le 31 Mai 1972 à l’âge de 43 ans. On regrettera que ses études de fresques, de vitraux, de gravures et de tapisserie n’aient pu voir le jour faute de moyens financiers et que sa disparition prématurée ne lui ait permis de poursuivre son oeuvre et de nous émouvoir encore.